En juillet 2004, Motorola venait d’annoncer ce qui allait devenir sans conteste son plus gros succès : le Razr V3. Un design unique, une petite taille qui allait en faire le téléphone à clapet le plus populaire de la firme (ou le plus populaire tout court) : 130 millions d’unités vendues, un record conservé jusqu’à l’avènement de l’iPhone.

motorola razr v3
L’iPhone qui est, justement, le téléphone qu’utilise habituellement Ashley Feinberg, journaliste chez Gizmodo. Très exactement 10 ans après la mise en vente du Razr V3, pour lui rendre hommage et aussi parce qu’elle, selon ses propres termes, « se déteste elle-même un petit peu », elle s’est mise au défi d’utiliser ce Razr V3 pendant un petit mois, et ainsi jauger la différence que 10 ans font dans le monde de la téléphonie mobile.

Et clairement, la différence est là : utiliser le portable le plus populaire de 2004 en 2014 est tout simplement « un enfer ». Comme Google Maps n’est pas accessible, dessiner des cartes à la main est devenu nécessaire. Les 1,3 MP de la caméra prennent des photos extrêmement difficiles à rapatrier sur un PC, et rappellent pourquoi, à une époque, tout le monde avait une caméra avec lui en plus de son téléphone. Le Razr V3 n’est pas non plus adapté à « répondre à toutes vos questions, vous donner des infos sur le trafic, éditer vos photos, jouer votre musique, etc », tant de fonctionnalités aujourd’hui considérées comme fondamentales à n’importe quel smartphone.

Vous pouvez retrouver l’article complet, et l’ensemble des difficultés (et avantages, rares mais existants) du Razr V3 sur l’iPhone, sur Gizmodo (dans la langue de Shakespeare). Pensez-vous pouvoir retourner à un mobile de ce type, après avoir goûté aux smartphones actuels ?