Selon Reuters, Apple souhaiterait contracter le maximum de partenariats possibles d’ici la sortie officielle d’HealthKit, sa plateforme orientée santé sans doute en lien avec sa future iWatch. Le Mont Sinai, La clinique de Cleveland, Jonhs Hopkins et bien d’autres organismes ou sociétés de service autour du secteur de la santé auraient donc été contactés par la firme de Cupertino, un volontarisme qui illustre bien les exigences et certainement l’ambition du californien sur ce nouveau marché.

L’objectif d’Apple est d’intégrer HealthKit au sein des structures existantes, de façon à en faire un HUB central d’informations faisant la connexion entre les services de santé d’un côté et les appareils connectés de l’autre. Ces discussions entre partenaires pointent aussi assez largement dans le sens d’une iWatch dont les fonctions santé pourraient être véritablement de haut niveau, peut-être même validées par les instances médicales (comme la Food and Drug Administration), ce qui serait un argument indéniable face à une concurrence qui se contente le plus souvent de cumuler des capteurs alors que les nombreux tests et retours indiquent clairement que nombre d’entre eux n’ont pas un fonctionnement optimum (quand tout simplement les données récupérées ne sont pas complètement erronées).

iOS 8 Health Application

Apple travaille aussi en collaboration avec des sociétés de Software spécialisées dans la santé, comme iHealth Lab, là encore afin de faciliter la transition vers le SDK iHealthKit, une manière aussi de s’assurer que les éditeurs de logiciels se rangeront derrière la solution unifiée proposée sous iOS 8. iCloud serait un autre pion essentiel de cette intégration dans l’éco-système souhaité par Apple, le nuage d’Apple devant bientôt garantir un total cryptage des données qui y seront déposées, ce qui s’avérera plus que crucial s’il s’agit demain de mettre dans le cloud les données de santé de centaines de milliers d’individus.

Enfin, Cupertino se serait aussi entouré d’une équipe d’experts et de juristes versés dans le secteur de la santé. Mais qui aurait pensé qu’Apple puisse se lancer sur un nouveau marché sans protéger juridiquement ses arrières ?