Si Eddy Cue se bat vaillamment à la barre pour justifier les choix d’Apple opérés lors du lancement diTunes, et notamment ceux concernant le lien indéfectible entre les DRMs des morceaux achetés sur iTunes et l’iPod qui seul pouvait lire ces morceaux, en coulisse les avocats d’Apple ont décidé de passer à la vitesse supérieure et tentent carrément de faire annuler le procès lui-même.

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Et les arguments pourraient faire mouche puisque les avocats se sont aperçus que les deux plaignants qui portent l’affaire à bout de bras n’auraient même pas possédé d’iPod à l’époque des faits. De façon évidente, et encore plus lorsqu’il s’agit d’une classe action, ceux qui se plaignent d’un préjudice subis par une entreprise doivent en avoir été réellement victimes, sans quoi, il n’y a pas réellement de préjudice selon la loi en vigueur.

La bourde serait ici d’importance puisqu’après s’être renseigné concernant les numéros de séries des iPod des deux plaignants, Apple se serait aperçu que les deux appareils étaient des modèles beaucoup plus récents que ceux concernés par l’affaire. La juge de District Yvonne Gonzalez Rogers a reçu une note des d’Apple à ce sujet, et aurait été particulièrement réceptive aux arguments déployés; « je n’ai pas de plaignants; c’est un problème » a t-elle ajouté suite à ces nouvelles informations. Le procès des DRMs de l’iPod va t-il retomber comme un soufflet au bout de 10 ans de procédure ? Gageons que Cupertino ne serait pas vraiment contre…