Apple a vraiment senti le vent du boulet en Angleterre; les derniers mois ont été en effet marqués par des discussions (parfois houleuses) de la classe politique anglaise concernant un projet de loi qui aurait obligé Apple à fournir un accès à iOS dans les cas d’affaires judiciaires. Apple proposant une solution de chiffrement end-to-end, la loi en préparation semblait indiquer que le californien n’aurait eu d’autre choix que d’accepter le principe de backdoors…ou dans le cas contraire faire une croix sur le marché britannique.

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Au final, la Chambre des communes a amendé le texte d’origine, tant et si bien que les conditions de participation d’Apple à une enquête ne prévoient plus la remise en cause de la sécurité mise en place sur iOS. La coopération d’Apple (et d’autres entreprises IT) ne sera demandée que si les mesures à prendre restent « techniquement faisable » et raisonnables en terme de coûts. Les juges auront toute l’appréciation nécessaire pour décider de ce qui est techniquement faisable et « pas trop cher », mais au moins la notion d’obligation et d’accès automatisé au système d’exploitation est-elle passée à la trappe avec le nouveau texte de loi.