L‘iPhone est un peu le cauchemar des instances de police ou de justice. Presqu’impossible à déverrouiller sans le code chiffré adéquat, l’iPhone est devenu de fait le mobile privilégié de nombre de malandrins qui espèrent ainsi que des informations potentiellement essentielles aux enquêtes de police resteront bien au chaud dans les entrailles du précieux. Mais c’était sans compter sur l’inventivité et l’audace des Bobbies britanniques qui dorénavant préfèrent jouer les pickpockets (sous mandat de justice) afin de récupérer des iPhone qui n’ont pas eu le temps d’être verrouillés !

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Ainsi, un certain Gabriel Yew, principal suspect dans une affaire de fausses cartes bancaires distribuées dans toute l’Europe, a été la victime d’un pickpocket…qui n’était autre qu’un policier en civil : alors qu’il téléphonait sur son iPhone avec un comparse, un policier lui a subtilisé l’appareil tandis que deux autres membres des forces de l’ordre le ceinturaient ! La pêche a été bonne puisque l’iPhone de Yew a  permis de remonter presque toute la filière de revente de fausses cartes : 4 complices ont été arrêtés dont les noms figuraient dans l’iPhone, et une centaine d’autres suspects attendent d’être entendus.

La méthode employée par les policiers britanniques ne serait sans doute pas transposable en France – bien que le mandat accordé avant chaque « vol à la tire » assimile de fait ce genre de pratique à une « perquisition » d’un nouveau genre – et l’on peut se demander si la fin justifie toujours les moyens; reste que les résultats sont là…