L’affaire Apple-FBI a fait couler beaucoup d’encres il y a quelques mois. Le FBI voulait débloquer l’iPhone 5c d’un terroriste qui était verrouillé par un code. Apple a refusé de l’aider parce que le fabricant ne voulait pas donner des clés au FBI qui aurait pu débloquer n’importe quel iPhone ensuite. Par ailleurs, Apple aurait dû créer un outil qui n’existe pas à ce jour.

Le FBI a pu accéder à l’iPhone depuis grâce à des failles dévoilées par un hacker. Des organisations de presse veulent obtenir des informations, mais la police fédérale américaine n’est pas de cet avis. « La divulgation de cette information pourrait raisonnablement causer de sérieux dommages pour la sécurité nationale, car elle permettrait d’autoriser des entités hostiles à découvrir les méthodes actuelles pour collecter des renseignements, ainsi que les capacités et les limites de ces méthodes ».

Dans un document transmis à la justice, cité par ZDNet, le FBI note que les méthodes sont toujours utilisées à ce jour et/ou peuvent être utiles selon les cas. La police fédérale ajoute ne pas avoir envie de révéler le montant payé pour obtenir les failles et l’outil parce qu’il « transmettrait également des informations utiles aux adversaires ». James Corney, le directeur du FBI, a cependant laissé sous-entendre que le prix tournait autour d’un million de dollars.