Ce n’est pas parce qu’iOS 11 et macOS High Sierra gardent le « jardin fermé » d’Apple que nombre des composants de ces systèmes ne sont pas « libres ». Apple vient de publier les codes sources de Darwin 7, au coeur d’iOS et macOS, ce qui regroupe des composants comme le noyau NXU, le moteur de rendu WebKit ou bien encore le langage Swift.

Cette année, Apple a rajouté à sa liste de composants « libres » les pilotes AFPS (nouveau système de fichiers) ainsi que les sources ARM64. La publication de ces sources ne signifie pas pour autant qu’iOS ou macOS soient réellement « libres ». Les API et les frameworks (comme ARKit ou Metal), le système de signature pour l’installation des apps, et d’autres broutilles encore ne sont pas « open source« . Cela signifie tout simplement qu’il ne faut pas espérer pouvoir re-compiler une version d’iOS « à sa sauce », mais que les développeurs peuvent cependant fouiller quelques unes des arcanes du  système afin d’y dénicher pourquoi pas des bugs…ou des failles de sécurité.

Apple n’a pas toujours été aussi « ouvert », mais le californien sait bien que ces « bonnes pratiques » renforcent les liens avec une communauté de développeurs qui est le maillon fort de l’éco-système pommé. Que serait l’iPhone sans les applications parfois exclusives développées pour lui ?