Les rapport se suivent et se ressemblent pour Apple; la firme de Cupertino a reçu hier un large satisfecit d’Amnesty International pour ses efforts entrepris dans la traçabilité de l’origine des minerais de Cobalt. Apple n’utilise plus de Cobalt en provenance des mines du Congo, des mines où parfois même les enfants sont mis à la tâche.

Quelques heures après les félicitations d’Amnesty, c’est donc au tour de l’ONG Enough Project de placer Apple en tête de son classement répertoriant une vingtaine de grosses sociétés qui utilisent des minerais rares (or, tungstène, tantale); ces minerais sont parfois extraits de mines situées dans des zones de conflits où les droits des travailleurs sont pour ainsi dire inexistants. L’ONG salue les « efforts incroyables » d’Apple pour ne plus en passer par des fournisseurs esclavagistes. Apple est ainsi la seule société à avoir mis une plateforme d’alerte en place afin de tracer les fournisseurs de minerais indélicats, une plateforme qui peut même être utilisée aujourd’hui par toute l’industrie.

Le californien a collaboré avec la Responsible Business Alliance afin de rendre sa plateforme d’alerte accessible à toutes les entreprises intéressées. Malgré les procédures mises en place, on remarque encore que de nombreuses sociétés continent de se fournir dans des zones à risques, au détriment de la santé des mineurs. Microsoft, Google et HP sont ainsi sortis des « zones à risques » (mais loin d’Apple), mais on ne peut pas en dire autant de Sony et surtout de Samsung, qui pointe à uns triste 13ème place (et en plein coeur des zones de conflits les plus dangereuses).