L’iPhone de Devin Patrick Kelly, l’auteur de la fusillade dans une église au Texas au début du mois ayant fait 26 morts et 20 blessés, refait parler de lui aujourd’hui. Au départ, nous savions officieusement qu’il s’agissait d’un iPhone et qu’Apple avait proposé son aide pour coopérer. Aujourd’hui, de nouveaux détails sont dévoilés.

Apple a reçu un mandat de la part de la justice américaine pour que l’iPhone soit déverrouillé et que les forces de l’ordre puissent accéder aux données. Le modèle de l’iPhone est dévoilé par la même occasion, il s’agit d’un iPhone SE. Le mandat a pour vocation d’accéder aux données stockées sur l’iPhone et celles sur iCloud — si l’auteur de la fusillade en disposait d’un.

Cette histoire rappelle celle de l’iPhone 5c du terroriste de San Bernardino où Apple et le FBI se sont affrontés pendant un moment. L’iPhone était protégé par un code et les données étaient chiffrées. Apple ne disposait pas d’outil pour déverrouiller l’iPhone, mais le FBI voulait que le fabricant trouve une solution, même si cela consiste à créer cet outil qui n’existe pas. Apple avait refusé, notant qu’un tel outil serait néfaste pour les utilisateurs dans le monde entier parce qu’il pourrait tomber entre de mauvaises mains.

Pour rappel, le FBI n’a pas cherché l’aide d’Apple dans l’affaire de l’iPhone SE et c’est un problème. L’iPhone SE était protégé par Touch ID et le FBI aurait pu utiliser le doigt de l’auteur (qui a été tué) pour déverrouiller l’appareil sous 48 heures. Mais le FBI ne l’a pas fait, l’iPhone SE est donc uniquement accessible via le code maintenant (parce que Touch ID se désactive après 48 heures d’inactivité).