L’iPhone SE de Devin Patrick Kelley, l’auteur de la fusillade qui a fait plusieurs morts dans une église au début du mois au Texas, continue de poser des problèmes. Ce modèle est protégé par Touch ID et les autorités américaines cherchent à accéder au contenu du smartphone pour tenter de récupérer des éléments afin connaître les motivations de l’auteur. À ce jour, aucun signe ne montre un quelconque rattachement à un groupe terroriste.

Le Washington Post rapporte que les autorités américaines ont tenté d’utiliser un doigt du tireur, qui a été tué, pour que l’iPhone SE autorise le déverrouillage. Ce fut un échec cependant. Les autorités ont un nombre limité d’essais, l’iPhone nécessite le code après plusieurs échecs de Touch ID. Les autorités ont préféré ne pas prendre le risque et n’ont pas utilisé tous les doigts.

À ce jour, l’iPhone SE est entre les mains du FBI. La police fédérale américaine tente de trouver une solution dans son laboratoire situé dans la ville de Quantico, mais aucun moyen n’existe à ce jour parce que la sécurité des iPhone est bien ficelée. Le FBI ne perd pas espoir pour autant. Pour rappel, il avait réussi à débloquer l’iPhone 5c du terroriste de San Bernardino en passant par Cellebrite, une entreprise israélienne spécialisée en la matière.

En outre, il se murmure que le FBI n’est pas intéressé à se lancer dans un procès avec Apple pour débloquer cet iPhone. La police fédérale ne pense pas que l’iPhone cache des détails liés à la fusillade. Un mandat de recherche a déjà été établi par la justice américaine, mais Apple dit n’avoir rien reçu pour l’instant.