Stephen R. Flatley, un agent du FBI, a décidé de tacler Apple et plus exactement le chiffrement proposé sur iOS. Tous les iPhone et iPad sous iOS 8 au minimum sont chiffrés, ce qui signifie qu’il est impossible d’accéder aux contenus sans connaître le mot de passe.

Pour Stephen R. Flatley, Apple sont des « abrutis » avec le chiffrement parce qu’ils n’arrivent même pas à le désactiver eux-mêmes si on leur donne un appareil. On se souvient de l’affaire entre Apple et le FBI en 2015 avec l’iPhone 5c du terroriste Syed Farook, l’iPhone en question était chiffré et le FBI n’a pas réussi à accéder aux contenus. Apple lui-même ne pouvait pas le faire.

Outre le chiffrement, l’agent du FBI critique le fait qu’Apple renforce sa sécurité sur iOS avec les mises à jour. Une attaque brute force permettait d’entrer 45 mots de passe à la seconde auparavant, contre 18 mots de passe à la seconde maintenant. « Votre temps pour cracker le mot de passe est passé de deux jours à deux mois », explique Stephen R. Flatley. Il veut tout simplement que la loi puisse être appliquée afin que le FBI puisse faire son travail, mais il juge qu’Apple l’empêche de le faire normalement. « Apple est plutôt doué pour les trucs de génie maléfique », reconnaît-il.

Cette déclaration intervient quelques jours après celle de Christopher Wray, le directeur du FBI. Il estime que l’impossibilité de contourner le chiffrement est un « problème majeur de sécurité publique ». Entre septembre 2016 et septembre 2017, les agents du FBI n’ont pas été en mesure d’accéder aux données de 7 800 appareils électroniques à cause du chiffrement.