Un rapport publié hier par l’inénarrable Gene Munster de Loup Ventures permet de mieux saisir les raisons qui poussent les consommateurs américains (surtout américains pour le moment), à acheter en masse des enceintes connectées « intelligentes »; et au passage on apprend que le HomePod fait un excellent démarrage et occupe déjà 3% du marché américain des « smart-speakers », quelques semaines seulement après sa commercialisation (en Australie, Angleterre et aux Etats-Unis).

Le marché des enceintes connectées se répartit donc ainsi : 55% d’Amazon Echo, 23 % de Google Home, 3% de HomePod et…15% d’enceintes fonctionnant avec l’assistant Cortana de Microsoft, ce qui est une réelle surprise; au final, Google semble loin de dominer ce secteur encore bourgeonnant, et ce malgré les excellentes critiques dont bénéficient ses enceintes Google Home. En outre, 89% des propriétaires d’enceintes intelligentes se disent satisfaits par leur acquisition (dont 30% de « très satisfaits »).

Mais ce que l’on avait sans doute pas prévu, c’est que les fonctions des assistants intelligents pèsent finalement assez peu dans les usages réels de ces enceintes. En part d’usage, c’est bien la fonction d’écoute musicale qui vient en tête, suivie par…la météo, ce qui à priori « valide » le choix d’Apple de positionner son HomePod avant tout comme une enceinte disposant d’un très bon rendu sonore; suivent ensuite les questions d’ordre général, la lecture des informations sportives, les appels/notification mail et la transcription de textes, la domotique, la navigation et enfin les achats en ligne. Siri étant doué pour les fonctions musicales et les usages simples (dont la météo), son retard d »intelligence » face à Alexa et Google Home ne devrait donc pas beaucoup peser dans la balance…à moins que les usage ne soient très différents en Europe, en Chine et dans d’autres pays…