D’après une étude réalisée par Nielsent : la part de marché des téléphones sous Android se stabilise, alors que l’on observait une furieuse ascension ces derniers mois. De fait, si Android est bel et bien le numéro un aux États-Unis (lire : 350 000 activation d’Android par jour), le système de Google a stoppé sa croissance aux États-Unis. Le graphique suivant montre ce constat :

3 mois de stabilité

Alors que le système mobile de Google est passé de 15 % de parts de marché en juin 2010 à 37 % en mars 2011, sa folle croissance s’est donc stabilisée et la firme de Mountain View ne semble plus gagner de terrain aux Etats-Unis.

A en croire cette étude, la guerre des smartphones semble être entrée dans une période de stabilisation, après une période des plus active et rapide. Si le système d’exploitation de la Pomme a freiné sa croissance comme son concurrent Android, avec environ 26 % des smartphones américains, même BlackBerry, en chute libre en 2010, est désormais stable, autour de 22 %. Cette stabilité est donc enregistrée depuis trois mois.


Cette même étude révèle une autre information, des plus intéressante. Contrairement à ce qu’on imagine, ce ne sont pas les utilisateurs d’iOS qui utilisent le plus les réseaux Internet. Les utilisateurs Android sont largement devant le système mobile d’Apple (582 Mo/mois en moyenne contre 492 Mo/mois), lui-même suivi de plus près par HP WebOS (448 Mo/mois). Notons que malgré cela, les utilisateurs d’Android semblent moins enclins à payer les applications, que leurs confrères sous iOS.

De gros consommateurs de données chez Android

Ce sont bien les gros consommateurs de données qui tirent les moyennes vers le haut : si les utilisateurs iOS utilisent en moyenne beaucoup de données, les plus gros consommateurs de données sous Android en utilisent beaucoup plus que les plus gros sous iOS.

Reste que si Apple et Google se hissent tout en haut du classement, RIM et Nokia continuent bel et bien de souffrir. Notons la petite percée de Windows Mobile, qui devrait lui-aussi se faire une place au soleil, si le partenariat avec Nokia est une réussite.

Source Fortune