Les gouvernements aimeraient bien avoir des backdoors (portes dérobées) dans les iPhone et d’autres produits pour être en mesure d’accéder aux données, même si un code est présent. Il s’agirait d’un accès privilégié en soi. Mais comme on le sait : ce type d’accès peut très bien être utilisé par des personnes mal intentionnées.

Apple et d’autres groupes high-tech (Evernote, Dropbox, Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft, Oath, Snap et Twitter) ont justement rassemblé leurs forces pour que le chiffrement reste en place et qu’aucune backdoor ne soit imposée. Leur inquiétude fait suite à des propositions de gouvernements pour justement avoir ce qu’ils appellent des « accès exceptionnels » dans les appareils.

Voice qu’écrivent Apple et les autres groupes tech :

« Reform Government Surveillance a récemment annoncé un nouveau principe de base sur le chiffrement qui guidera nos efforts de sensibilisation, et nous continuons de croire qu’un chiffrement fort aide à protéger la sécurité et la vie privée des individus et des entreprises partout dans le monde. Nous avons constamment soulevé des préoccupations au sujet des propositions qui mineraient le chiffrement des appareils et des services en exigeant un « accès exceptionnel » pour les organismes d’application de la loi. Des rapports récents ont décrit de nouvelles propositions visant à mettre en place les vulnérabilités dans les appareils et les services — mais ils semblent souffrir des mêmes problèmes techniques et de conception que ceux que les chercheurs en sécurité identifient depuis des années. Réduire la sécurité et la confidentialité que le chiffrement aide à fournir n’est pas la solution. »

Les vulnérabilités évoquées sont celles présentées par Ray Ozzie, le directeur technique de Microsoft. Il a présenté dans Wired une méthode pour accéder aux données malgré un chiffrement en place.