La Cour suprême, à savoir le sommet du pouvoir judiciaire aux États-Unis, a accepté d’entendre la défense d’Apple concernant une plainte l’accusant d’avoir un monopole et de fixer les prix sur l’App Store sur les iPhone et iPad.

Il faut remonter à 2011 pour tomber sur la plainte d’origine. Celle-ci accuse Apple de ne pas autoriser les utilisateurs à télécharger des applications en dehors de l’App Store et donc d’imposer ses règles avec sa boutique d’applications. L’affaire a été rejetée en 2013 par un tribunal de Californie, mais elle a rebondi suite au choix de faire appel du côté des plaignants.

Sur l’App Store, Apple prend 30 % de commission pour chaque achat d’applications. Le fabricant affirme qu’il ne viole aucune loi avec cette commission. Il ajoute qu’il ne définit pas les prix pour les applications, c’est aux développeurs de faire leur choix. Ce point précis est plus ou moins vrai, les développeurs ont accès à plusieurs paliers, mais ils ne peuvent définir un prix précis. Exemple : il n’est pas possible de vendre son application à 1,52 €, il faut choisir l’un des paliers d’Apple qui se rapproche.

Apple espère maintenant que la Cour suprême va entendre sa défense et va définitivement mettre un terme à cette affaire.