Après deux ans d’enquête, le régulateur japonais a rendu son verdict : Apple « pourrait » en effet (notez le conditionnel), s’être rendu coupable de pratiques commerciales abusives en « forçant » les opérateurs locaux à vendre des iPhone à prix « réduits » afin de supplanter la concurrence. La remise sur chaque iPhone vendu était alors compensée par des abonnements mobiles plus élevés, ce qui est le principe même de la subvention. NTT Docomo , KDDI ainsi que SoftBank se seraient pliés au desiderata d’Apple, ce qui aurait permis à l’iPhone de s’imposer face aux smartphones des fabricants locaux (principalement ceux de Sony).

L’engouement pour l’iPhone est particulièrement fort au Japon, mais Apple n’aurait pas respecté toutes les règles

La FTC japonaise enquête aussi sur la gestion des stocks d’iPhone : Apple aurait évacué ses stocks d’anciens iPhone hors du Japon, de façon à ce que seuls les nouveaux modèles soient disponibles à la vente. Pour autant, Apple ne sera pas condamné pour ces agissements « anti-trust », et ce pour une raison simple : le californien a revu et corrigé tous les contrats passés avec les opérateurs japonais, une marque de bonne volonté qui a visiblement suffi à calmer l’ire du régulateur. Les clients ont désormais le choix entre l’achat d’un iPhone « nu » au prix fort mais avec des abonnements mobiles plus faibles ou bien d’en passer par l’ancienne formule. Rappelons que l’iPhone occupe près de 50% du marché mobile japonais.