Bloomberg va devoir réagir vite s’il veut « valider » son article explosif sur des puces-espion pré-installées dans les serveurs utilisés par Apple ou Amazon. Car depuis ces « révélations » fracassantes, nombre d’experts en sécurité informatique ainsi que les services de renseignement britanniques se sont exprimés largement en faveur des explications fournies par Apple, ce dernier niant l’ensemble des faits exposés par le site d’information économique.

Le DHS américain (Department of Homeland Security), qui regroupe plusieurs services des renseignement américains, vient à son tour de publier un communiqué afin de soutenir la position du californien. Le DHS déclare n’avoir « aucune raison de douter » des affirmations de Cupertino ou d’Amazon.

Dans un contexte de méfiance généralisée sur les intentions réelles ou supposées des grands groupes de la tech (avec parfois une pointe de complotisme), cette déclaration ne sera sans doute pas de nature à ralentir le bad buzz, et ce même si Bloomberg se montre totalement silencieux depuis la publication de son article; le site d’information n’a toujours pas apporté de nouveaux éléments permettant de clore le débat dans un sens ou dans l’autre.