Invité à la conférence Cyber Talks, le Directeur du National Intelligence américain Dan Coats a déclaré que ses services n’avaient récupéré aucune preuve permettant de valider la thèse défendue par l’article de Bloomberg sur des puces-espion chinoises nichées au cœur de serveurs américains (eux même utilisés par des géants de la tech comme Apple ou Amazon) : « Nous n’avons trouve aucune preuve de cela; […] Nous n’avons rien vu, mais nous cherchons toujours. »

Malgré ces affirmations très claires, Dan Coats a tout de même averti les fabricants américains : « Soyez attentifs sur les menaces qui pèsent sur la supply-chain; les cyber-menaces sur votre supply-chain (chaîne de production) sont un problème insidieux qui peut miner l’intégrité de vos produits« .

Rappelons que plus tôt au début de ce mois, Bloomberg avait publié un article alarmiste sur de prétendues puces-espion chinoises directement installées sur les cartes mères des serveurs du fabricant SuperMicro, des serveurs qui auraient notamment été utilisés par Apple et Amazon. Après les nombreux doutes exprimés par de nombreux experts en sécurité et les agences américaines du renseignement (Homeland, NSA, FBI), Bloomberg s’est montré dans l’incapacité de fournir des éléments tangibles (documents, photos) venant étayer son scénario.