Apple est dans le viseur de l’Égypte. Le pays donne deux mois (60 jours) au fabricant pour arrêter ce qui est présenté comme étant des « restrictions déloyales » avec les ventes d’iPhone au niveau des revendeurs locaux. Sinon, le gouvernement n’hésitera pas à initier une action en justice.

Les autorités égyptiennes de la concurrence estiment qu’Apple ne respectent pas les lois locales en empêchant les revendeurs à se fournir chez d’autres distributeurs. Selon les autorités, cette pratique empêche la concurrence. Une enquête de deux ans par les autorités égyptiennes de la concurrence a en tout cas déjà eu lieu pour repérer les pratiques d’Apple au sujet de la vente d’iPhone.

« Vous ne devriez pas empêcher le client de choisir la meilleure option qui s’offre à lui. Il s’agit de la disponibilité des produits. C’est aussi permettre aux clients d’avoir accès à de meilleurs produits », déclare Amir Nabil, le responsable à la tête des autorités égyptiennes de la concurrence. Il espère en tout cas qu’Apple va faire le nécessaire d’ici deux mois, sinon lui et ses équipes seront obligés de poursuivre le constructeur.

Pour information, un iPhone XS Max 512 Go est vendu pour l’équivalent de 1 983 dollars en Égypte. Le prix est de 1 306 dollars aux Émirats arabes unis. Si Apple ne bloquait pas les revendeurs locaux pour se fournir ailleurs, les Égyptiens pourraient avoir des iPhone moins chers.