Qualcomm ne compte pas se laisser faire. La justice chinoise a récemment donné raison au fondeur, ce dernier affirmant qu’Apple violait des brevets lui appartenant avec ses iPhone. La justice a ordonné l’interdiction de ventes d’anciens iPhone.

Il y a du mouvement depuis. Apple a annoncé qu’une mise à jour retirerait les fonctionnalités liées aux deux brevets (en rapport avec le redimensionnement/reformatage des photos pour les mettre en fond d’écran et la bascule entre applications). La mise à jour est arrivée hier, il s’agit d’iOS 12.1.2, avec le retrait de fonctionnalités pour les Chinois. Et pourtant, Qualcomm n’est pas satisfait.

« Malgré les efforts déployés par Apple pour minimiser l’importance de la décision de justice et ses affirmations quant aux diverses façons dont il entend remédier à l’infraction, Apple continue apparemment de se moquer du système juridique en violant les injonctions », a indiqué Qualcomm à Reuters. « Les déclarations d’Apple à la suite de l’injonction préliminaire ont été des tentatives délibérées d’obscurcir et de détourner l’attention du public », a ajouté Qualcomm.

Apple a réagi il y a quelques jours à la décision de la justice chinoise, estimant qu’un arrêt complet des ventes lui coûterait plusieurs millions de dollars chaque jour. Le fabricant a également estimé que le gouvernement chinois serait perdant dans cette affaire, parce que 5 millions d’emplois (chaînes de production, développeurs, etc) ont été créés en Chine.