C’est finalement assez logique; Digitimes s’avance sur un processeur A14 à la finesse de gravure de 5 nm (que l’on croyait inatteignable il n’y a pas si longtemps) pour l’iPhone de l’an prochain (ou iPhone 12). Une telle finesse de gravure devrait permettre à l’iPhone 12 de gagner encore un peu d’autonomie, si tant est que le gain ne soit pas « absorbé » par d’autres composants plus énergivores. Tout aussi logiquement, TSMC aurait en charge la production en grande série de la puce d’Apple; rappelons que le A12 présent dans les iPhone XS et XS Max est entièrement produit par TSMC.

Le fondeur taiwanais semble être aujourd’hui le seul à pouvoir garantir à Apple une production massive pour des puces aussi complexes, et même le puissant Samsung ne parviendrait pas à revenir dans la course. L’iPhone 11 qui sera dévoilé au mois de septembre prochain devrait quant à lui se « contenter » d’une puce A13 toujours gravée à 7 nm, mais fabriquée cette fois selon le procédé EUV (technologie de lithographie ultra-violet qui permet de gagner du temps sur la production de chaque puce et donc de diminuer les coûts de production).