Apple News+, le service d’Apple pour lire la presse en illimité, est bien rempli avec près de 300 magazines et journaux. Mais les gros médias sont absents, dont le Washington Post et le New York Times. Vanity Fair partage quelques détails sur les coulisses des négociations.

Apple a tout fait pour tenter d’attirer le Washington Post et le New York Times, sachant qu’ils font partie des médias américains prestigieux lus par des millions de personnes. Eddy Cue, le vice-président en charge des services chez Apple, a joué un rôle important dans les négociations puisqu’il s’est rendu en personne chez les médias pour négocier. Sa phrase fétiche était : « Nous ferons de vous le journal le plus lu au monde ». Il a tout fait pour draguer les journaux, mais il s’est pris un râteau.

Les négociations, qui ont mené à un échec, tournaient autour de la disponibilité intégrale des journaux et pas seulement quelques articles. Ça et le fait qu’Apple demande une commission de 50% n’ont pas du tout plu aux deux médias, qui ont renoncé à Apple News+. Ils savent de toute façon qu’ils sont déjà puissants avec leur propre abonnement (qui est plus cher). De plus, ils ont des informations sur leurs abonnés avec leur solution, là où Apple News+ impose des règles de confidentialité.

À noter que le Wall Street Journal, autre gros média américain, a signé avec Apple. Par contre, seulement quelques articles sont disponibles. Le journal, dont l’abonnement coûte plusieurs dizaines de dollars chaque mois quand il est pris séparément, a moins à perdre que le New York Times et le Washington Post toutefois parce que la plupart de ses abonnés sont des entreprises et des personnes fortunées qui veulent tout savoir sur l’économie et pas seulement avoir quelques articles.