Qualcomm et Apple ont mis un terme à leur brouille judiciaire; Apple en a donc fini avec les plaintes pour vol supposé de brevet, mais la situation reste encore sensible pour Qualcomm, qui doit faire face aux foudres de la FTC aux Etats-Unis et à des accusations d’abus de position dominante. Le DoJ (Département de la Justice US) s’est invité dans le débat et a demandé à la juge Lucy Kho (qui préside le procès avec la FTC) de l’informer sur l’ensemble des recours possibles… permettant d’éviter des sanctions potentiellement très dures à l’encontre de Qualcomm !

Car ici, le DoJ semble plus soucieux de concurrence… que d’abus de concurrence; le Département de la justice craint en effet qu’un verdict sévère à l’encontre de Qualcomm ne pénalise trop durement le fondeur, jusqu’à le freiner sur le marché de la 5G. Qualcomm étant la seule entreprise US capable de lutter pied à pied avec les sociétés asiatiques sur le front de la 5G, le DoJ estime que les sanctions de la FTC pourraient favoriser indirectement les entreprises étrangères de télécommunication. En d’autres termes, le Département de la justice serait ici plutôt partisan de la « petite claque sur la joue, et on reprend les affaires comme avant ».