Il y a trois ans, un avion de la compagnie égyptienne EgyptAir s’est écrasé, faisant 66 morts, dont 15 Français. Une enquête pour connaître les raisons de ce crash est toujours d’actualité.

L’iPhone et l’iPad du copilote ont d’abord été pointés du doigt comme une raison potentielle du crash. En effet, le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) explique qu’un incendie a eu lieu dans le cockpit et il se trouve que l’iPhone 6s et l’iPad mini cellulaire du copilote étaient présents à ce moment, en train d’être rechargés.

Ces deux produits ne sont probablement pas à l’origine de l’incendie dans le cockpit, selon une expertise judiciaire demandée il y a près de deux ans et remise courant avril aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Les expertes ajoutent : « L’expertise permet d’affirmer que si ces appareils étaient en charge sur les prises identifiées dans le cockpit, clairement non conformes aux spécifications d’Apple en entrée de son chargeur, cela n’a pas eu d’incidence sur la sécurité de ces appareils. La possibilité d’emballement thermique spontané d’un appareil disposant d’une batterie lithium-ion ne peut jamais être rigoureusement exclue. Toutefois, l’analyse menée montre que pour ces appareils, cet événement doit être considéré comme extrêmement improbable ».

L’Égypte et la France enquêtent sur ce crash. L’Égypte en est certaine : ce crash n’est autre qu’un attentat. La France dit n’avoir remarqué aucun signe qui va dans cette direction et penche plutôt pour un incendie.