Le GCHQ, c’est-à-dire les services de renseignements britanniques , a une envie : être capable de lire les messages chiffrés que s’envoient les utilisateurs sur les différentes plateformes, que ce soit iMessage, WhatsApp, Messenger et toutes les autres. Les entreprises responsables de ces messageries refusent.

On retrouve Apple, Google, Microsoft et 44 autres entreprises et experts en sécurité qui sont contre cette demande du GCHQ. Ce dernier aimerait que la totalité des messages lui soit envoyée quand des personnes se parlent via une messagerie, comme s’il était un participant de la conversation et pouvait par conséquent tout lire. De leur côté, les utilisateurs ne sauraient pas que les services britanniques sont là et peuvent lire les messages.

Les entreprises qui développent les messageries rejettent catégoriquement la demande pour trois raisons : cela viole les droits fondamentaux de l’Homme, cela crée de nouveaux risques pour la sécurité et cela viole les principes énoncés par le GCHQ lui-même.

Au vu du système, le GCHQ a choisi de l’appeler la « proposition fantôme ». En outre, les entreprises comme Apple soulignent qu’une porte dérobée utilisée par les autorités pourrait aussi l’être par des hackers s’ils trouvent un moyen d’y accéder. Dès lors, ces hackers pourraient lire les messages de n’importe qui dans le monde et c’est une pratique plus que dangereuse.