A l’occasion de la Conférence développeurs Verizon, la société Distimo a donné quelques chiffres sur les boutiques d’applications, de RIM, Windows, Apple et consors. Des chiffres intéressants, d’autant plus qu’il n’est pas souvent évident de se procurer des informations précises dans le domaine. Cela compte tenu du fait que les ventes d’application dépendent surtout de leur visibilités dans les top 25 hebdomadaires, et que le prix de vente d’une app devient alors quelque chose de très instable à cause des promotions nécessaires pour être dans ce top…


Ainsi, le prix moyen des applications pour iDevice est de 3,84 $ (soit 2,90€), contre 5,26 $ (soit 3,90 €) pour l’iPad. Dans le palmarès des Boutiques proposant les applications les moins « cheres », l’App Store d’Apple est moins onéreuse que l’App World de RIM, mais aussi plus plus chère que l’Android Market de Google et le Windows Marketplace du géant de Redmond, Microsoft.

L’App World de Research in Motion (RIM) est indiscutablement la boutique possédant le plus grand nombre d’applications payantes : 76 %. Du côté d’Apple, 66 % des applications iPad sont payantes, ce qui aussi le cas à hauteur de 60 % des applications iPhone et 54 % des applications Windows Phone 7. Android tire son épingle du jeu : 62 % des applications du Market sont gratuites.

Toujours selon la société, c’est le modèle freemium, c’est-à-dire ces applications gratuites ou presque gratuites, proposant des achats dits « in-app » (comprendre par la : achat supplémentaire) qui aurait un bel avenir devant lui. En juillet 2010, les achats in-app pruchase ne représentaient que 28 % des revenus. Désormais, 48 % des revenus sont générés par des applications totalement gratuites et 24 % viennent des achats in-app purchase réalisés dans les applications payantes (mais en général presque données).


Ainsi, il n’est pas étonnant de constater que le modèle freemium est plus rentable que tous les autres. Les éditeurs ne s’y sont pas trompés : si l’utilisateur veut profiter pleinement de son application, il est obligé de mettre plusieurs fois la main à la poche. Une approche qui est loin de séduire tout le monde, surtout les joueurs de la première heures, lassés de voir leurs homologues fortunés ouvrir le porte monnaies pour débloquer des niveaux, des personnages, sans effort particulier de la part de leurs pouces.

Un modèle commercial à éviter, car pas franchement favorable pour le consommateur, sauf si ce dernier sait se contenter du contenu initial proposé par l’application, lequel est souvent très bon, compte tenu du prix auquel il facturé sans les contenus complémentaires. C’est le cas, notamment, d’Infinity Blade (Lien App Store – 4,99€), que la rédaction vous recommande chaudement, en dépit de son côté répétitif ;-)