La semaine passée a déversé son lot de rumeurs, comme d’habitude, toutes plus extravagantes les unes que les autres. Mais une d’elles s’est suffisamment démarquée pour être signalée comme étant une vérité de presse issue des projets de la pomme croquée. Il y aurait dans les cartons d’Apple un mini iPhone ou iPhone nano, deux fois plus petit, ce qui évidemment, aux dires de certains, réduirait son prix d’autant et pourrait faire face à une concurrence croissante. Cette information a du être annoncée par le Père Noël lui-même et sera vraisemblablement confirmée par les cloches de Pâques.


Voila plus de deux ans que cette histoire d’un iPhone plus petit et moins cher pour affronter une concurrence grandissante est relayée par les différents organes de presses et autres blogs de la iPlanète. Il y a deux raisons majeures pour qu’Apple ne produise pas de petit modèle de son iDevice fétiche.

D’abord, les écrans de tailles différentes pourraient compliquer la vie des développeurs. Un des points forts d’Apple aujourd’hui (et même Nokia le reconnait) est la base de développeurs, qui crée quotidiennement de nouvelles applications pour iGadgets. Le modèle établi par le système est une plate-forme unique et sécurisé, qui fait ses preuves, fragmenter le dispositif irait à l’encontre ce que Steve Jobs lui même a mis en place et que Tim Cook a confirmé.

Ensuite Apple n’a pas à s’inquiéter, de la concurrence dans le créneau qu’elle s’est créé. C ‘est plus un problème pour les autres constructeurs. La popularité des produits à leur sortie est telle que Cupertino n’arrive pas à produire suffisamment de dispositifs pour répondre à la demande. S’il n’y a pas iPhone 4 ou d’iPhone 5 pour tous les clients, pourquoi diable Steve Jobs irait inventer une nouvelle mode avec un gadget moins cher ? Apple est la société la plus rentable et la plus prolifique dans l’industrie du téléphone.

Ce n’est pas un hasard. La cible d’Apple est des produits à forte valeur et haut potentiel technologique. Par conséquent, un mini iPhone à fonctionnalités réduites n’aurait aucun sens. Les journalistes, aujourd’hui, ne font que divulguer des informations dont ils n’ont aucune preuve concrète…