Avant de s’attaquer avec succès aux Pokémon, le studio Niantic avait déjà sorti un jeu basé globalement sur les mêmes principes mélangeant la géolocalisation et la réalité augmentée, un jeu d’ailleurs beaucoup plus riche et « adulte » dans la thématique que les petits monstres de Nintendo. Ce jeu, c’est Ingress (Lien App Store – Gratuit – iPhone/iPad), un titre qui pousse le joueur à contracter des alliances avec d’autres joueurs dans le « vrai monde » afin de s’emparer de nouveaux territoires. C’est une lutte à l' »échelle mondiale » qui s’organise entre deux factions rivales, l’Enlightened ou la Résistance.

Tout comme dans Pokémon Go, le joueur se déplace dans son quartier ou dans sa ville afin de dénicher des objets (armes, bonus) et trouver des points de ressources, le tout dans un enrobage graphique qui fait immédiatement penser aux films d’espionnage modernes. On se croirait réellement dans l’interface d’un logiciel espion capable de fournir des informations non-visibles directement dans le monde réel.

Ce titre encore très novateur, et dont la conception avait commencé au tout début du studio Niantic, a déjà réuni dans le monde plus de 10 millions de joueurs; alors certes, on est loin du raz de marée de Pokémon Go, mais clairement, Nintendo et The Pokémon Company savaient à qui ils avaient à faire en confiant la réalisation de Pokémon Go à une société dont les cadres dirigeants avaient tous travaillé sur Google Maps.