Craig Federighi et Eddy Cue, deux dirigeants d’Apple, se sont entretenus avec Fast Company cette semaine. Une première partie a été publiée il y a quelques jours, nous avons notamment appris que les bêtas publiques d’iOS et de macOS avaient été lancées à cause des problèmes rencontrés par Plans.

Eddy Cue et Craig Federighi

Eddy Cue à gauche, Craig Federighi à droite

Dans la deuxième partie de l’interview, Eddy Cue, le vice-président en charge des services Internet d’Apple, note que de nombreux produits Apple sont en circulation avec par conséquent de nouveaux utilisateurs chaque année. Il estime que les problèmes (logiciels essentiellement) semblent plus fréquents parce qu’ils sont relevés par plus de personnes qu’auparavant. Mais il est tout à fait d’accord avec cette politique et note qu’Apple se doit de mettre la barre plus haute. « Avec nous [Apple], vous voulez de la perfection, vous voulez le meilleur. Et nous voulons ça ».

Les dirigeants ont aussi évoqué certains échecs, comme Plans. Eddy Cue note que l’accueil négatif du public au lancement en 2012 a été dur à encaisser. Mais il reconnait qu’Apple a peut-être sous-estimé certains éléments du développement. Mais c’est pour cette raison qu’Apple apprend de ses erreurs et évite de les reproduire à l’avenir.

Apple a-t-il envie d’être partout ? Pas réellement. Eddy Cue et Craig Federighi notent que d’autres groupes le font à leur façon, avec chacun sa fonctionnalité. Eddy Cue félicite Uber par exemple et estime que le service « n’aurait pas existé sans notre plateforme, soyons clairs ». De son côté, Craig Federighi ajoute qu’Apple n’est pas « l’entreprise qui est partout », mais se charge de s’occuper de plusieurs éléments en essayant de le faire bien.