Google est dans le viseur de la Commission européenne, elle lui reproche d’avoir un abus de position dominante avec Android en préinstallant ses applications et la recherche Google. Cette affaire dure depuis plusieurs mois maintenant, et Google répond de temps en temps aux accusations. C’est le cas, encore une fois aujourd’hui.

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Sans aucune surprise, Google nie avoir une position dominante dans le marché du smartphone. En réalité, il pense même qu’Android permet d’avoir toujours plus de compétition. À ce jour, 24 000 terminaux de 1 300 fabricants tournent sous Android. Concernant l’installation des applications par défaut, Google explique ne pas forcer les fabricants à mettre les siennes. Il les invite à le faire parce qu’il sait que les utilisateurs sont familiers avec ses services, mais ce n’est pas obligatoire. Par ailleurs, les opérateurs et fabricants peuvent préinstaller à leur tour leurs applications s’ils le désirent, c’est eux qui décident. Pour ce qui est de la recherche préinstallée, il explique le faire pour permettre de proposer gratuitement Android aux fabricants au lieu de les inviter à payer des frais.

Sur le Galaxy S7 par exemple, Google note que 11 des 38 applications installées par défaut sont celles de Google. Il compare alors avec l’iPhone où 39 des applications installées (soit la totalité) sont celles d’Apple. Sur le Lumia 550 de Microsoft (sous Windows Mobile 10), 39 applications sur 47 sont celles de Microsoft. Et pourtant, la Commission européenne a seulement Google dans le viseur.

Pour finir sa lettre, Google note que plusieurs applications populaires sont téléchargées plus de 100 millions de fois (Snapchat, Spotify, etc). De plus, les utilisateurs européens installent en moyenne 50 applications depuis le Google Play Store. Google ne voit donc aucun abus de position dominante ici.