L’enquête sur le crash de l’Airbus d’Egyptair se poursuit dans le flou le plus total; les investigations n’ont encore rien données, et les enquêteurs du BEA s’accrochent désormais à la moindre piste, dont une qui implique un iPhone et un iPad, les mobiles embarqués en fait par le co-pilote de l’appareil. Les deux devices Apple ont été aperçus sur une bande vidéo enregistrée par des caméras de surveillance au sol, lorsque l’avion était encore accroché au sas d’embarquement. L’iPhone 6s et l’iPad mini 4 se trouvaient alors sur le tableau de bord, juste à côté d’un petit sac contenant 4 flacons de parfum.

Nul doute que les pilotes ont rangé tout cet attirail au moment du décollage, mais les enquêteurs se demandent si une batterie défectueuse sur l’iPhone ou l’iPad n’auraient pas pu provoquer l’incendie qui a été ensuite détecté par les appareils de bord. A noter que les premières alertes provenaient de la vitre coté co-pilote, là-même où se trouvaient l’iPhone et l’iPad (juste avant le décollage).

Crédit image : Le Parisien

Le journal le Parisien, qui relate ici l’information, a contacté un porte-parole d’Apple pour savoir si Cupertino avait été approché par le BEA ou le GTA, ce à quoi Apple a répondu par la négative : « Nous n’avons pas été contactés par la GTA ou toute autre autorité enquêtant sur ce tragique événement. Nous n’avons pas eu accès au rapport, mais la compréhension que nous en avons est qu’il n’y a pas de preuve qui lie cet événement aux produits Apple. Nous sommes entièrement à la disposition des enquêteurs pour répondre à toute question. Nous testons rigoureusement nos produits afin de nous assurer qu’ils soient conformes, voire qu’ils dépassent les standards internationaux de sécurité ». A noter que les enquêteurs égyptiens se refusent à envisager l’hypothèse d’une cause accidentelle, privilégiant depuis le début de l’affaire la piste de l’attentat, sans jamais toutefois en avoir apporté la moindre preuve…et après avoir interdit aux inspecteurs du BEA tout accès aux pièces de l’appareil retrouvées sur le lieu du crash.