Cellebrite, la société responsable du déverrouillage de l’iPhone du tueur de San Bernardino, vient de confirmer officiellement qu’elle était désormais capable de déverrouiller les iPhone 6 et 6 Plus, un « exploit » qui rallonge la liste des iPhone dont les données peuvent être récupérées même lorsque ces derniers sont protégés par un code numérique. Désormais, les autorités pourront accéder sur simple mandat aux données des iPhone 4S/5/5C/5S/6/6+, ce qui risque fort de faciliter nombre d’enquêtes tout en ne permettant pas l’espionnage massif ou pire les portes dérobées à l’intérieur du système.

Les iPhone 6s et iPhone 7 résistent encore aux assauts de Cellebrite, et l’on ne peut que faire des supputations sur les raisons de cette résistance aux tentatives de hack. Les processeurs A9 et A10 de ces modèles seraient la principale cause des échecs de Cellebrite, sans que l’on en connaisse les raisons techniques précises.

Aux Etats-Unis, le déverrouillage de l’iPhone de San Bernardino par Cellebrite continue d’alimenter l’actualité : trois sociétés de média, The Associated Press, USA Today et Vice demandent au gouvernement américain de rendre public les outils utilisés pour le crack de l’iPhone 5c (San Bernardino) ainsi que le montant qui a été versé à Cellebrite en échange du hack de l’iPhone.