Si la « philosophie » et les opinions politiques du staff dirigeant d’Apple différent aujourd’hui grandement de celles de la Maison Blanche, la réforme fiscale ardemment souhaitée par Donald Trump a cependant de grandes chances de complaire à Luca Maestri, le Senior Vice President en charge des finances d’Apple .

Car le bouillant président à la mèche blonde prévoit de dynamiter le régime fiscal des entreprises américaines, qui pourraient n’être plus taxées qu’à 15% de leur bénéfice (au lieu de 25 à 35% aujourd’hui) tandis que le rapatriement des immenses piles de cash que les sociétés américaines ont stocké à l’étranger pourrait n’être taxées qu’à  hauteur de 10%; Apple est concerné au premier chef puisque le californien dispose de près de 262 milliards de dollars de réserve financière placée dans différents paradis fis…heu différentes banques ou fonds de gestion situés en dehors des Etats-Unis.

Amit Daryanani, l’analyste en chef de RBC Capital Markets, estime que cette nouvelle réforme fiscale ultra-avantageuse pour les entreprises pourrait pousser le bénéfice par action d’AAPL entre 4 et 4,50 dollars, ce qui signifierait automatiquement qu’Apple atteindrait ou dépasserait même les 1000 milliards de dollars de capitalisation. Apple bénéficierait en fait d’un double effet multiplicateur, avec d’un côté un super-cycle de ventes initié par l’iPhone X et de l’autre côté des mesures fiscales avantageuses qui pourraient inciter la pomme à rapatrier son tas d’or…