Donald Trump vient d’officialiser le nouveau régime de taxation des entreprises désormais en vigueur aux Etats-Unis après le blanc-seing d’un congrès majoritairement républicain. Cela signifie qu’outre un impôt sur les société revus à la baisse, le taux de taxe appliqué aux sommes rapatriées sur le territoire américain subit lui aussi une cure d’amaigrissement drastique. Ce denier passe de 35 à 15,5%, de quoi pousser le directeur financier d’Apple, Luca Maestri, à engager la procédure de rapatriement de l’immense montagne de cash qu’Apple a placé à l’étranger (on parle d’une somme avoisinant les 250 milliards de dollars).

Certes, 15,5%, cela reste un peu au dessus des 10% souhaité par Apple, mais nul doute que la décision de Donald Trump ne devrait pas rester sans effets. Les analystes estiment qu’en cas de rapatriement du trésor de guerre d’Apple, le californien disposerait  d’une plus grande latitude pour engager des acquisitions d’importance; force est de constater qu’Apple rachète prioritairement de petites startups innovantes, mais l’on ne sait pas si ce choix résulte seulement d’une stratégie « produit » ou participe d’une logique avant tout financière.