La faille de FaceTime qui permettait d’écouter l’un de ses contacts sans que ce dernier décroche fait toujours parler, un peu plus d’une semaine après sa découverte. Aujourd’hui, ce sont des politiques américains qui se mêlent de cette affaire et demandent des réponses à Tim Cook.

Frank Pallone Jr, qui siège à la Chambre des représentants des États-Unis, et Jan Schakowsky, elle aussi présente à la Chambre des représentants, ont rédigé une lettre dans laquelle ils estiment qu’Apple se doit d’être transparent au sujet de cette faille de sécurité importante. Ce n’a pas été le cas pour l’instant, selon les politiques américains. Ils posent par la suite plusieurs questions à Tim Cook, qui doit répondre d’ici le 19 février :

— Quand Apple a-t-il été au courant de la faille de FaceTime ?
— Apple a-t-il découvert la faille avant d’être averti par la mère de Grant Thompson (qui a 14 ans) ?
— D’autres clients ont-ils averti Apple de la faille ?
— Quelle a été chaque mesure prise par Apple une fois que la faille a été identifiée ?
— Quelles sont les procédures en place pour identifier de telles failles ?
— Pourquoi Apple n’a-t-il pas repéré la faille avant de proposer les appels FaceTime en groupe ?
— Pourquoi Apple prend-il son temps pour corriger la faille ?
— Quelles sont les mesures prises pour déterminer si tel ou tel utilisateur a vu sa vie privée ne pas être respectée ?
— Apple va-t-il avertir les clients concernés et les dédommager ?
— Existe-t-il d’autres failles dans les appareils Apple qui peuvent permettre un accès non autorisé au micro ou à la caméra ?

La dernière question est assez étonnante, soit dit en passant. On se doute qu’Apple ne va pas laisser une telle faille en place s’il est au courant. À voir maintenant ce que répondra Tim Cook à toutes ces interrogations.

C’est l’occasion de rappeler qu’Apple a promis la sortie d’iOS 12.1.4 pour cette semaine. Cette version va rétablir les appels FaceTime en groupe et bloquer la faille.