Près de 400 000 participants en provenance de 50 Etats américains, un énorme volume de données de fréquence cardiaques récoltées durant 8 mois, des semaines d’analyse pour aboutir enfin à une publication détaillée: la prestigieuse Université de Médecine de Stanford a publié il y a deux jours les résultats complets de l’étude Apple Heart Study, portant sur la détection de la fibrillation auriculaire (AFib) par l’Apple Watch.

Jeff Williams, numéro deux d’Apple (COO), s’est bruyamment félicité de la fin de l’étude :« Nous sommes fiers de travailler avec l’université de Médecine de Stanford alors qu’ils dirigent cette recherche importante et tentent d’en savoir plus au sujet de l’impact de l’Apple Watch sur la communauté médicale. Nous espérons que les consommateurs continueront d’obtenir des informations utiles et pratiques concernant la santé de leur cœur, via l’Apple Watch ». 

Certains éléments « saillants » de l’étude sont cités dans le communiqué d’Apple; ainsi, on apprend que seulement 0,5% des 400 000 participants se sont vu notifier une anomalie de leur fréquence cardiaque. Pour Sumbul Desai, VP de la division Health chez Apple, ces travaux montrent tout l’intérêt d’« offrir aux patients une information de santé qui enrichit les soins individualisés ».