Tim Cook était hier soir l’un des invités de la conférence TIME 100 Summit, et comme à son habitude, le patron d’Apple a défendu les thèmes qui lui sont chers et qui font désormais partie intégrante de l’ADN de la société. Cook a ainsi (one more time pour ainsi dire…) soutenu le principe d’une confidentialité élevée des données des utilisateurs, déclarant pour la énième fois que le FBI avait usé de procédés malhonnêtes lors de l’affaire du tueur de San Bernardino, et ce dans le seul but de décrédibiliser la position intangible d’Apple sur le verrouillage de l’iPhone.

On ne pourra pas non plus soupçonner Tim Cook de verser dans le libertarisme ambiant qui prévaut dans nombre de startups de la Silicon Valley. Le CEO a en effet prôné la nécessité d’un encadrement strict des groupes technologiques (dont les GAFA), et rappelé les débordements qui pouvaient se produire sans un système de surveillance de la gouvernance de ces entreprises, ce qui au passage vaut pour un tacle (implicite) à Facebook et l’affaire Cambridge Analytica. Sur le même thème, Tim Cook a de nouveau défendu un modèle de gestion des données semblable au RGPD européen. Des propos déjà bien « rodés » donc, mais qui auront eu le mérite de confirmer la stabilité des opinions de Cook sur certains sujets.