Apple a répondu à des questions posées par les membres de la Chambre des représentants aux États-Unis. On apprend ainsi qu’Apple n’a pas l’intention de laisser les utilisateurs changer les applications par défaut et une raison est donnée : la sécurité.

« La plupart des applications préinstallées peuvent être supprimées par l’utilisateur », indique Apple. Toutefois, « un petit nombre d’entre elles, dont Safari, sont des « applications du système d’exploitation » — intégrées au système d’exploitation central — qui font partie de l’expérience combinée d’iOS et de l’iPhone. La suppression ou le remplacement de l’une de ces applications du système d’exploitation détruirait ou dégraderait gravement la fonctionnalité de l’appareil », estime Apple.

Dans la même lignée, Apple impose aux navigateurs Internet tiers (Chrome, Firefox, etc) d’utiliser son moteur de rendu WebKit et non le leur. Les navigateurs sur iOS sont donc l’équivalent de Safari sous le capot. « Le but de cette règle est de protéger la vie privée et la sécurité des utilisateurs », rapporte Apple. Le fabricant cite des exemples où des sites peuvent exploiter des failles de sécurité qui ne sont pas connues et donc voler des données. « En exigeant que les applications utilisent WebKit, Apple peut rapidement et précisément traiter les vulnérabilités de l’ensemble de notre base d’utilisateurs et sécuriser plus efficacement leur confidentialité et leur sécurité. En outre, autoriser d’autres moteurs de rendu pourrait mettre les utilisateurs en danger si les développeurs abandonnent leurs applications ou ne parviennent pas à corriger rapidement une faille de sécurité », ajoute Apple qui estime pouvoir déployer des mises à jour d’iOS à tout le monde pour assurer la sécurité.

Vous l’avez donc compris : la possibilité de changer les applications par défaut sur iOS n’est pas près d’arriver. Mettre Google Maps à la place de Plans, Firefox à la place de Safari, Gmail à la place de Mail ? Oubliez.