L‘iPhone 5s a été le premier smartphone à intégrer un composant interne dédié à la sécurisation des données : l’enclave sécurisée rattachée à Touch ID a rapidement été un joli casse-tête pour les hackers et les services de renseignement (qui n’ont toujours pas réussi à la cracker au passage). Depuis, d’autres fabricants Android s’y sont mis, mais force est de constater que les iPhone continuent de donner le ton du marché dans ce secteur.

Ainsi, selon un rapport de Satyajit Sinha, analyste pour Counterpoint Research, le tiers des smartphones vendus en 2019 disposeraient d’un composant hardware de sécurité. Les iPhone compteraient pour 42% de ce tiers, ce qui n’est guère surprenant : la totalité des iPhone vendus en boutiques disposent d’une enclave de données sécurisée (rattachée à Touch ID, Face ID, Apple Pay, etc.).

Ce rapport ne fait que confirmer ce que nombre de spécialistes en sécurité (voire Edward Snowden en personne) expliquent depuis quelques années : quoi que l’on puisse penser par ailleurs des iPhone, ces derniers sont bel et bien mieux sécurisés en moyenne que les mobiles sous Android dès lors que le malandrin sera un simple voleur/hackeur et non pas un service de police ou de renseignement (quoique même ces derniers ont du mal), sans compter que le chiffrement de certaines données est par défaut sous iOS.