Apple ainsi qu’une quarantaine de sociétés US du secteur tech ont signé une lettre ouverte dénonçant les législations anti-LGBTQ de plusieurs états américains. Le texte s’attaque principalement au décret Vulnerable Child Compassion and Protection Act (ou SB 219) signé par l’Alabama, un décret qui criminalise les médecins prescrivant des bloqueurs de puberté ou d’hormones pour les mineurs se déclarant transgenres (dysphorie de genre). Les entreprises signataires estiment qu’un tel décret fait peser des discriminations sur les personnes LGBTQ, ce qui nuirait aussi à leur productivité, à la satisfaction clientèle en général et in fine aux finances des entreprises concernées.

On remarque sans trop d’efforts que sur certains de ces sujets, l’approche américaine est très différente de la vision française, où l’utilisation d’ inhibiteurs d’hormone reste strictement encadrée et surtout interdite aux mineurs sans l’accord des deux parents, le risque étant que des enfants se déclarant d’un autre genre que leur sexe biologique se rendent compte des années plus tard qu’ils sont bien en accord avec ce sexe biologique, sans possibilité cette fois de retour en arrière. Le texte signé par Apple et les sociétés de la tech concerne cependant d’autres aspects des lois « anti-trans », comme l’accès aux toilettes en fonction du genre et non du sexe biologique.