Jusqu’où peut aller la protection du droit d’auteur ? La question se pose après qu’un photographe de Louisville se soit plaint que le générique de la série Amazing Stories (Apple TV+) s’inspirait un peu trop d’un de ses clichés. Le « copitage » concernerait le moment où deux garçons regardent à l’intérieur d’un coffre aux merveilles). Cette scène d’à peine 2 secondes ressemble en effet beaucoup à l’une des photos d’Adrian Murray. Ce dernier estime donc que même si la scène montre quelque chose de banal à priori, l’organisation du plan s’apparente bel et bien à une violation stricte du droit d’auteur : « Ils ont utilisé mon travail à leur profit histoire de faire des économies. Ils l’ont fait sans ma permission. Sans contrat. Sans licence. Au mépris de mon droit d’auteur » affirme le photographe avec rancœur.

A la décharge du plaignant, il s’avère que plusieurs grosses entreprises américaines (et pas des moindres : Pixar, Philips) ont bien acheté les droits de certains clichés de Murray afin de pouvoir s’en « inspirer » librement. Apple en revanche… Adrian Murray demande des dommages et intérêts en réparation des préjudices subis.