RIM aurait-elle décidé de passer aux choses sérieuses ? Tard la nuit dernière, le Conseil d’Administration de Research In Motion (RIM) a fait savoir qu’il avait remplacé ses deux co-CEO, Mike Lazaridis et Jim Balsillie, par Thorsten Heins. Ancien de chez de Siemens Communications Group, Thorsten Heins, aujourd’hui âgé de 54 ans, a rejoint RIM en décembre 2007 en tant que vice-président senior responsable de l’ingénierie matérielle, avant d’être nommé directeur général produits et ventes en août 2011.


Cette décision intervient au moment de la publication des résultats trimestriels de RIM, lesquels sont particulièrement mauvais…Le cours de l’action de celui qui fut longtemps indissociable du look branché des cadres dit « connectés », s’est effondré de plus de 75% en 2011. En 2011, le succès de l’iPhone et d’Android a causé une baisse de la part de marché des terminaux BlackBerry de 30 % à 17 %. RIM peine désormais à vendre ses mobiles et l’échec du PlayBook premier du nom n’arrange rien. La faute au virage du tout tactile qui a été complètement raté par la firme, attachée à son clavier (lequel a été sa force pendant un temps).

Espérons pour RIM (dans un soucis de concurrence bénéfique aux consommateurs) que son nouveau PDG et son probable nouveau directeur marketing dope l’entreprise canadienne. Pour s’en sortir, Research in Motion doit nécessairement promouvoir ses produits auprès du grand public et non plus cantonner son catalogue à des produits pour professionnels que le quidam achète aussi (ou n’achète plus, c’est selon…).

Via M4E & Silicon.fr