Donald Trump est président des États-Unis depuis une semaine seulement et fait déjà parler de lui pour ses premières décisions. L’une d’entre elles consiste à stopper l’arrivée de réfugiés aux États-Unis pendant quatre mois. Les autorités américaines vont également interdire pendant trois mois l’arrivée de ressortissants (réfugiés ou non) de sept pays musulmans : Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.

Suite à cette décision, plusieurs entreprises high-tech américaines ont réagi, dont Apple. Tim Cook a écrit une lettre à ses employées, partagée par Recode. Dans celle-ci, le patron d’Apple annonce clairement la couleur : « ce n’est pas une politique que nous supportons ». Il va plus loin et note qu’Apple « croit réellement en l’importance de l’immigration — aussi bien pour notre entreprise que le futur de notre pays. Apple n’existerait pas sans l’immigration ».

Il faut savoir qu’Apple dispose d’employés partout dans le monde, dont une bonne partie aux États-Unis. Parmi les employés américains, il y a des personnes venant d’autres pays avec leurs cultures et Tim Cook espère bien défendre leur cas. Il affirme que les équipes d’Apple ont pris contact avec les employés qui se disent concernés par la politique de Trump. « Apple fera tout ce que nous pouvons pour les aider », écrit Tim Cook, « Nous proposons des ressources sur AppleWeb à n’importe qui avec des questions ou des inquiétudes à propos des politiques d’immigration ». Tim Cook ajoute avoir contacté la Maison Blanche pour indiquer l’impact négatif de la politique mise en place par le nouveau président.

Dans sa lettre, Tim Cook veut rassurer les employés avec des phrases comme « Apple est ouvert » et « la diversité rend nos équipes plus fortes ». Le patron d’Apple conclut en citant Martin Luther King, « Nous sommes peut-être tous venus sur différents navires, mais nous sommes dans le même bateau maintenant ».