Tim Cook, CEO d’Apple, a indiqué dans les colonnes du Wall Street Journal que son équipe juridique réfléchissait aux moyens légaux à opposer au très décrié décret anti-migrant qui interdit de territoire américain les ressortissants de 7 pays du Proche et Moyen Orient (Iran, Iraq, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yemen). Le patron de Cupertino a aussi expliqué qu’il s’était rendu à la Maison Blanche afin de faire pression sur certaines personnalités d’influence, sans donner les noms des personnes rencontrées.

A l’instar de la plupart des grands patrons de la Silicon Valley, Cook s’est opposé au nouveau décret dans un mémo interne adressé à tous ses employés. De nombreux salariés d’Apple sont touchés de plein fouet par le décret, un nombre d’ailleurs revu à la hausse puisque Tim Cook parle maintenant de centaines d’employés impactés par les mesures de blocage à la frontière américaine. A leur sujet, Cook rappelle « qu’ils ont des amis et de la famille (aux Etats-Unis, Ndlr). Ils sont des collaborateurs, ils payent des impôts. Ils sont des éléments clefs de la communauté« .

On attend de voir désormais les mesures concrètes qui seront prises par Apple; car du côté de Microsoft ou Amazon, on est déjà passé à l’offensive. Les deux géants américains ont en effet apporté un soutien légal (amicus) à la plainte du procureur de l’Etat de Washington, une plainte qui vise directement le 45ème président américain (une première dans l’histoire du pays).