L’API commune d’Apple et Google pour le coronavirus est disponible depuis hier avec iOS 13.5 sur iPhone, iPadOS 13.5 sur iPad et une mise à jour des services Google Play sur Android. Elle peut être utilisée par les pays pour créer des applications de traçage des contacts pour la lutte contre le coronavirus.

Apple et Google font savoir que 22 pays sur cinq continents ont déjà demandé à avoir l’accès à l’API pour être en mesure de créer des applications dédiées sur iOS et Android. Les deux groupes pensent que la liste va s’agrandir avec le temps. En outre, trois États (Alabama, Caroline du Sud et Dakota du Nord) aux États-Unis ont annoncé leur intention d’adopter ce système.

Inquiets de voir leur solution prise pour un outil de surveillance de masse, Google et Apple ont posé plusieurs conditions que les États devront respecter. Ainsi l’application ne devra être disponible qu’à titre volontaire et ne devra pas collecter de données de géolocalisation, ni donner lieu à une exploitation commerciale. Une seule agence de santé par région ou par État pourra l’utiliser, pour ne pas qu’il y ait de « concurrence » d’applications sur un même territoire. De plus, Apple et Google s’engagent à retirer leur système région par région une fois qu’il ne sera plus nécessaire.

Et la France dans tout cela ? Comme nous le savons déjà, l’Hexagone a dit non à l’API commune et va préférer utiliser une solution maison avec StopCovid. La France estime que ce n’est pas à Apple ou Google de s’attarder à ce type de système, mais aux États.

« Non disponible dans votre région » indique le système d’Apple-Google depuis un iPhone en France