Il y a seulement deux mois, Apple attaquait Amazon en procès pour avoir appelé son Android app store, « Appstore » en se plaignant que cela pourrait créer une confusion parmi ses consommateurs. Selon le dernier rapport de Bloomberg, il semble que le juge fédéral Judge Phyllis Hamilton puisse refuser la demande d’Apple d’interdire Amazon d’utiliser ce mot. Lors d’une audition, le juge a souligné la difficulté pour Apple de montrer une vraie preuve d’une confusion parmi des consommateurs.


Pour rappel, Apple a en effet attaqué Amazon car pour Cupertino, la société de Jeff Bezos « ternit » le terme App Store, marque déposée d’Apple pour « attirer les développeurs à sa plateforme ». Aux côtés d’Amazon, Microsoft, maintient aussi que le terme App Store est trop générique, mais Apple n’en démord pas et répond qu’il est évidemment associé à la boutique d’applications d’iOS dans l’esprit du consommateur.

Une vraie confusion est-elle possible ?

La défense d’Apple est jugée légère par le juge fédéral en charge du dossier et sur le plan de la propriété intellectuelle, beaucoup estiment que les arguments juridiques d’Apple sont infondés. Il est vrai que l’Amazon Appstore ne vend que des apps Android, et qu’aucun app store à part celui de la Pomme n’est autorisé à vendre des apps aux appareils iOS. De même, un smartphone android ne peut télécharger d’application sur l’App Store iOS et inversement.

Néanmoins, il est fort probable que des consommateurs fassent l’amalgame entre les différents stores et qu’il y ait confusion, une confusion qui ait un impact positif sur la fréquention et l’image des stores concurrents à celui d’Apple; à commencer par celui d’Amazon donc. Amazon marche sur les plates bandes d’Apple, pour autant, comment Apple peut-elle tenir une position de défense forte avec un nom aussi générique ? Apple va donc devoir revoir sa ligne de défense si elle désire gagner cette bataille…