Les règles sont claires : un développeur ne peut pas avoir des clones de ses applications disponibles sur l’App Store. Et pourtant, certains n’hésitent pas à le faire et Apple ne semble pas l’avoir remarqué.

TechCrunch cite quelques exemples d’application, comme TextMe Up, TextMe et FreeTone de l’éditeur TextMe. Elles ont toutes les trois les mêmes fonctionnalités et ont les mêmes captures d’écran sur l’App Store, c’est dire. Parmi les autres exemples donnés, il y a l’éditeur Appsverse qui publie les applications Phoner, Second Line et Text Burner. Là encore, seul le nom change, ainsi que quelques éléments dans la description sur l’App Store.

Quel intérêt d’avoir des clones ? Avoir plus de visibilité et plus de téléchargements, tout simplement. Si les applications comprennent de la publicité, le développeur qui propose des clones espère avoir un maximum de monde pour que les revenus publicitaires soient importants.

Bien que la pratique ne soit pas autorisée, certains éditeurs ne voient pas réellement de problème. C’est le cas de TextMe par exemple. Le service reconnaît que ses applications partent le même code mais elles ont « une cible marketing différente » selon ses dires. « Nous pouvons activer ou désactiver certaines fonctionnalités afin de différencier les applications. Nous gérons cela en fonction de l’environnement concurrentiel et si nous avons besoin d’optimiser la distribution », ajoute TextMe.