Nos confrères du Point nous révèlent aujourd’hui une bien savoureuse anecdote immobilière. A l’automne dernier, Steve a manqué d’acheter une « des plus belles propriétés du Luberon ». A l’époque, des proches d’iPapy se sont rendus sur place pour visiter le château de Sannes, situé au coeur d’un parc de 55 hectares, où se trouvent des vignes et des oliviers. Pour accéder aux lieux, il faut traverser un chemin bordé de cerisiers et de cyprès. Pour ajouter au cachet, sachez que le bâtiment principal, qui date du XVIIe siècle, comprend sept chambres, une piscine intérieure et une autre extérieure. Il jouxte un pigeonnier, un moulin et une plantation de truffes.


Malheureusement, la vente n’a pas été conclue et la vieille propriétaire des lieux (d’origine anglaise) cherche toujours un acheteur fortuné pour 25 millions d’euros. « L’épisode a été évoqué de manière informelle en préambule d’un conseil municipal. C’est sûr que cela aurait été une bonne nouvelle pour nous ! » explique la maire Monique Barnouin, dans l’article de Guillaume Grallet.

Guillaume Grallet souligne que déjà, par le passé, le destin de Steve Jobs « a manqué de croiser celui de la France« . Le journaliste revient sur un épisode relaté par Jacques Attali dansVerbatim.

À la date du 21 février 1985, l’ancien conseiller du président François Mitterrand écrit : « Jean-Jacques Servan-Schreiber appelle des États-Unis. Dimanche prochain, il doit assister à San Francisco à la fête que donne Steve Jobs (le génial fondateur d’Apple) pour son trentième anniversaire. Il voudrait lui offrir de la part du président un décret de naturalisation française, ou quelque chose d’autre, mais un cadeau prestigieux ! Le président hausse les épaules. » Ce jour-là, si Mitterrand avait trouvé l’idée judicieuse, Steve Jobs aurait ajouté un passeport français à ses papiers américains.

Ne soyez pas déçus, et consolez-vous en vous disant que Bill Gates, fondateur de Microsoft possède une villa proche de Nice depuis de nombreuses années. Et puis si l’envie vous prend, un petit prêt chez votre banquier préféré et le château de Sannes sera à vous !

Source | Le Point