Le FBI s’est une nouvelle fois tourné vers Apple pour demander au fabricant de déverrouiller des iPhone. Deux modèles ont appartenu à Mohammed Saeed Alshamrani, un tireur d’origine saoudienne qui a tué trois marins américains à la base aéronavale de Pensacola en Californie le mois dernier.

Apple a reçu une lettre du FBI en ce début de semaine avec la requête de déverrouiller les iPhone, dont un qui a été endommagé par un tir. Les deux modèles sont protégés par un mot de passe et la police fédérale américaine n’arrive pas à les deviner, ce qui l’empêche d’accéder aux contenus. Elle demande donc à Apple de l’aider pour le déverrouillage, sauf qu’Apple n’a pas de moyen pour accéder à un iPhone protégé par un mot de passe au vu de la sécurité mise en place au niveau d’iOS.

« Nous avons le plus grand respect pour les forces de l’ordre et nous avons toujours travaillé en coopération pour les aider dans leurs enquêtes », a indiqué Apple à NBC News. « Lorsque le FBI nous a demandé des informations concernant cette affaire il y a un mois, nous leur avons donné toutes les données en notre possession et nous continuerons à les aider avec les données dont nous disposons », a ajouté le fabricant.

Cette affaire peut rappeler celle de 2016 où le FBI voulait qu’Apple déverrouille l’iPhone 5c de Syed Farook, l’un des tireurs de la fusillade de San Bernardino qui a fait 16 morts (dont les assaillants). Le gouvernement américain a finalement trouvé de l’aide chez Cellebrite qui disposait d’une faille pour accéder aux données de l’iPhone.