Le géant de l’énergie Engie passe enfin au Mac. Les salariés du groupe ont désormais la possibilité de choisir le Mac en poste de travail (quasi uniquement des portables), ce qui s’est déjà traduit par une installation et configuration de 50 000 postes et 20 000 postes à pourvoir dans les mois qui viennent. Les arguments fournis par Stéphane Hamy, directeur Digital workplace d’Engie IT, feront sans doute sourire d’aise tous ceux qui estiment que le Mac a toute sa place dans l’entreprise (dès lors qu’on ne priorise pas seulement le prix) : « L’objectif est de maintenir une uniformisation, une standardisation de l’expérience utilisateur. Car notre rôle est de sécuriser les points d’accès et de veiller au respect de nos standards notamment en matière de sécurité » déclare Stéphane Hamy dans les colonnes de ZDnet.

Le Mac était déjà présent dans les services marketing d’Engie (logique serait-on tenté de dire), mais la demande proviendrait cette fois des plus jeunes salariés du groupe, dont une part non négligeable sont déjà équipés de Mac à domicile. Stéphane Hamy reconnait parfois une « résistance » de certains salariés, Apple charriant avec lui une image élitiste pas toujours très positive, ce qui explique que le choix du poste de travail reste ouvert entre Windows et macOS (pas de Linux donc). Les Mac d’Engie sont fournis dans l’emballage d’usine, et donc sans applications préinstallées (voilà qui est fort appréciable).

Et Stéphane Hamy d’asséner l’argument qui sera sans doute difficilement entendu par les aficionados Windows :« Nous sommes gagnants économiquement en raison d’une maintenance technique bien moindre sur les Mac ». Quant au poncif d’un utilisateur Mac moins au fait de la partie technique, il prend cher :« D’une manière générale, la communauté des utilisateurs Mac parvient à résoudre beaucoup de points de difficulté par elle-même ».